Les Routiers
Les routiers sont les aînés du mouvement scout, constitués des jeunes de 17 à 25 ans, qui cherchent à continuer de s’impliquer au sein du mouvement scout après leur passage dans les unités antérieures. Ils appliquent les connaissances et valeurs qu’ils ont acquises au long de leur parcours pour réaliser des projets qui ont un plus gros impact sur leur communauté.
En effet, à chaque début d'année, les routiers votent pour un grand projet qui se concrétisera lors de leur camp d'été d’une durée de deux semaines. Ce projet aura pour but d'aller à la rencontre d’une communauté et d’aider celle-ci. Lors de leurs rassemblements hebdomadaires, ils continuent de peaufiner leur grand projet de l’année.
Par exemple, à l'été 2019, les routiers se sont rendus a Wemotaci (une réserve atikamekw au nord de La Tuque) afin de réaliser un échange culturel avec ses habitants et construire une serre (dont ils fournissaient une partie des matériaux).
Cependant, les routiers ne s'arrêtent pas là! Tout au long de l'année, en attendant le camp d'été, ils travaillent aussi sur d'autres projets en étant répartis en différents comités. Que se soit la conception de chandails pour le 12eme groupe, la confection d’un livre de recettes scoute, la planification de levée de fond pour venir en aide à l'église, ou encore la réalisation d’un guide vert pour le groupe, ce ne sont pas les idées de projet qui manquent!
Nos Projets
Projet Wemotaci
Pendant le mois de juin 2019, les routiers de Notre-Dame-de-Grâce sont allés à Wemotaci, un village Attikamekw, pour y construire une serre. Ce projet, qui a pris un an à orchestrer, nous a mené vers des apprentissages. Le premier était celui de l’organisation. Les Attikamekws n’étaient pas facile à rejoindre. Les téléphones sonnaient parfois dans le vide et les courriels pouvaient tomber dans des boîtes aux lettres et y rester sans réponse. Cependant, après un certain temps, nous avons réussi à organiser un camp.
À partir de ce moment, un deuxième défi s’est mis en branle; la différence culturelle. Nous avons visité une communauté qui vivait sans la pression de la ville, qui chassait, qui pêchait, qui fréquentait des huttes à sudation, mais surtout, qui était ouvert à nous et qui a su nous montrer un style de vie que peu d’entre nous avaient déjà fréquenté. Malgré les nombreux stéréotypes qui entourent les autochtones, nous avons rencontré des milléniaux et post-milléniaux comme nous (#actifs sur les réseaux sociaux) d’une culture que l’on connait trop peu à l’intérieur de notre province. Et nous sommes fiers de maintenant affirmer y être allé. Nous sommes encore en contact avec les Abénakis d’Attikamekw.
Nous ne savons pas encore quel sera notre projet cette année, mais sachez qu’il fera une différence dans une communauté.